"He walks on the wind by every word he sings"
Le front qui lance et la cheville gauche en feu. Tout d'abord parce que
lorsque l'autre déclame Born To Lose, ma tête s'explose contre le bois
du bar. Même pas mal. Mes yeux sont aveugles et c'est le noir complet
entre les mèches de mes cheveux. Ma tête sur les cuisses de Bab.
Emmène-moi loin d'ici, dis-je. Ca pour le front. Les rues sont orange
et les lampadaires solitaires. Tu entreprends de traîner une plante
verte à travers les ruelles. Je shoote dans un réceptacle de poubelle.
Encore, encore. Et dans ta foutue plante en pot. Là pour la cheville.
Il fait trop frais et l'air est trop calme. Regard muet indivisible.
Cataracte opaque et le noir intégral. J'ai hérité de la hargne et de la frénésie, maintenant tout s'allume et tout s'éteint.
Je grimpe au lampadaire. J'avais seulement besoin de trouver un
prétexte pour laisser couler quelques larmes ; Puisque l'optimisme
d'auto persuasion est parfois étanche. Je hais cette rue et j'ai le mal
de la ville. Oh come back home!
L''accent
charmant de Jane nous présente Gimme Shelter sur un plateau, nous, nous
dégustons la tarte (aux pommes bien sûr) que j'ai concoctée avec amour,
Papa dort, les Stones sont beaux, merci Arte; Serais-ce le nouveau
summer of love? On y croit vachement haha. la chambre, le parquet, le
rebord de fenêtre, tout y passe; les Pim's également. On danse. On se
roule par terre. On a quatorze ans, peut etre moins, peut-être plus mais
qu'importe. J'ai choppé un torticolis vicieux en restant assise devant
le ventilo du shebeen trop longtemps, c'est de ma faute. je ne sais pas
quoi ajouter. Si : l'appenzeller c'est franchement infecte. On ira
bronzer au bord de l'eau. Et de l'autoroute. on s'en moque. C'est
toujours pareil ; le Maudit Blues. Intact. Mais sans lui, la page reste
blanche. je pars dans les rues, des chats galopent sur mes pas. le
lendemain, tu as encore disparu.
But since then I live on Mars.